Friday 29 August 2014

August (Shirotoke)
















August

A Tokyo, vers la gauche. Moi j'aime les jardins Japonais. Le pere un peu moins a cause d'un choc post-traumatique due aux moustiques. N'empêche j'ai du être carpe Koi dans une autre vie.
In Tokyo, left and right. I really like walking in Japanese gardens. Dad a little less due to the presence of mosquitoes. Maybe I was a Koi carp in another life.
Je ne sais pas, mieux vaut ne pas demander.
I do NOT know, best not to ask.



A little break after walking a little too long and falling asleep in a temple.





Bah oui c'est Tokyo, ca ressemble pas a Lens? Bon, ben c'est que c'est Tokyo.
Of course it's Tokyo, does it look like Winchester?



Shinjuku bed.
Lit a Shinjuku.








Hokkaido.



Hokkaido, Furano.
 Or how to walk 5 hours and see NOTHING.
Legende alternative: comment marcher cinq heures pour ne RIEN voir.




Apres des heures de marches sans aucune vue, nous avons fait demi-tour.
Nous avons bien évidemment penser a l'outrage sans limite que nous faisions ainsi a Vincent, mais si personne n'en parle nous serons saint et sauf.

Ah bon? Si tu vois un ours brun qui peut t'arracher la tete d'un léger coup de patte, faut pas lui donner a manger? Et sinon, vous nous prenez pour des cons?

Tuesday 26 August 2014

petites photos



On a regardé 20 minutes du match, mais on a toujours pas compris comment ca marche, le base-ball.
Genre, meme avec l'explication for dummies, j'en pige pas une.
J'ai regardé quand meme parce que le monsieur avec la batte, avant de renvoyer la balle, il piétine doucement comme un chat caché qui s'apprete a se jeter sur sa proie, et c'est super rigolo.

Apres on a mangé des trucs cuits sur un feu alors qu'il faisait deja genre 45 degres dans la piece, normal.

Apres on a rien vu du Mont Fuji parce que y'avait plus de nuages que de terre, alors on est monté dessus. 
Et on a toujours rien vu.
Si, a part des gamins et des papis surequipés a mort qui montent avec des batons des k-ways des sacs énormes des masques hygieniques sur le visage des lunettes de competes des gants qui montent jusqu'aux coudes des sous pulls atomiques des proteges mollets, enfin, des trucs que si y'a la fin du monde ca t'aide pas mais t'as l'air de t'y etre preparé.

Apres, on a visité Shirotoke ou y'a 1 ours au miles carré, parce que c'est le territoire des ours.
On s'est tapé 30 minutes de consignes de securité de comment faut faire si maman ours elle t'attaque.
On en a vu zero. 
Du coup j'ai acheté un stickers. Avec un ours, dessus.






Apres y'avait un bar avec une table de ping pong qui s'appelait I love ping pong, tu crois pas que j'allais pas aller voir ca de plus pres, mais c'etait fermé.





On a mangé beaucoup de sushis a plein de kaiten sushi parce que en vrai on aime bien manger. (Et que c'est bien pratique pour moi).








Apres a Kagoshima il a fait un peu trop chaud, que si tu marches dehors tu meurs, alors on s'est baigné.



Saturday 2 August 2014

France



J'ai l'impression d'avoir pris un bus Nagano-Ken / Nord-pas-de-Calais, sans escale ni transition. De m’être endormie dans ma foret dense pleine de grillons à la Shin'ichirō Watanabe et de m’être éveillée dans les champs de blés cheminés de pilones electriques les bras en croix, si typiques du Nord, l'accent Chti du contrôleur en guise de gage, en route vers l'Eglise et le cimetière. 
Je me retrouve le cul posé devant l’écran intégré au siège qui précède le mien pour un vol CDG-Narita sans avoir eu le temps de noter une seule ligne sur les différences de paysages. Entre le vert tendre des rizières qui entourent l’aéroport de Narita et les champs blonds qui longent la ligne Paris-Lille, il n'y a qu'un pas de dix mille kilometres. Une sieste eveillée de douze heures. Je ne trouve rien de mieux a faire que de regarder comme on regarderait un documentaire, la fenêtre des trains qui m’amènent et me ramènent est un ecran géant qui me raconte.
J'ai toujours l'impression de quitter ''ma'' terre en quittant le Japon. Je ne saurais le justifier, c'est juste ce que j'ai ressentit, les trois fois ou j'ai eu a le faire. Pourtant je ne me vois pas vivre ici longtemps.
Je ne sais pas ou c'est chez moi.
Je sais que j'aime le nord de la france, par contre. Le Nord? Le Nord. (man, I love the internet).
Comme un tableau qui nous parle. Comme une lettre qu'on chérit secrètement.