Wednesday 3 December 2014




Quand ton train est en retard quand tu descends de l'avion (ca n'arrive JAMAIS au Japon),
qu'on te demande cinq euros s't'eu-plait trois minutes apres avoir posé le pied a terre (ca n'arrive JAMAIIIIS au Japon),
qu'Etienne Daho passe à la radio (j'suis en France cette fois, c'est sur),
que ton pere dit ''il est asmathique s'pauve garcon faut qu'il arrête'',
et que tu dis ''oui merci j'ai bien dormi'' et que ta mere te dit ''non t'as pas bien dormi'' (parce qu'elle sait mieux que toi, tu vois),
puis ''t'es trop maigre, on dirait ces filles malades la comment ca s'appelle la,…'' avant même de te dire bonjour,
que t'as 20 ans de sacs de cartons de jupes de paperasse a virer dans ta chambre,
et que tout sent l'adoucissant le propre et la cigarette,
tu sais que t'es à ta maison.



Self portrait as a frite.



After nine months of hugless weeks (Japan is Japan…), my last two days of Japan were filled with hugs so strong, so pure, so honest, I was wondering what was happening to me.
The people I met and shared with hugged me without thinking, without hesitation, it was a change, it was powerful without being overwhelming.
I felt alive.
More followed, unattended, unexpected wandering hugs.

Anyways.
Comes a few more images of my last wanders through south Japan, then I should head out.
I'll let you know.
Soon.

For now,
vive le nord.






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Ah bon?