Wednesday 5 November 2014

supermoon

Aujourd'hui c'est la super full moon qu'il a dit tanuki San, mais elle était ni full ni différente des autres nuits, j'en conclu donc, grace à ma sagacité légendaire, que c'est un jour de lune normale mais qui est important dans le calendrier japonais. On a tous fait un vœux, moi y compris, en fermant les yeux et tout, je sais pas faire un vœux sans avoir l'air idiote. Tanuki San a dit ouai, faut souhaiter un bon marriage, tout ça. Après il a dit ouaiiiiiiii t'as souhaité quoi Fan-chan? J'lui ai dit t'es fou! Si je te dis ça se réalisera pas! Il m'a demandé: ah en Europe vous c'est comme ça, faut pas dire son vœux? J'dis ouais. Il me dit: ouai en fait au Japon aussi. J'lui dit han mais t'as essayé de m'avoir en fait, et on a tous rigolé en regardant une lune complètement normale.
Voilà.




5 km de lever de soleil, 45 minutes d'Osaka Monaurail de Solaar,si je savais capturer et revendre la Serotonine je serais riche. Mais nan, juste je cours toute seule.



Bon après en vrai après avoir couru je cours encore pour préparer les onigiris du midi préparer un snack et prendre une douche (dans l'ordre inverse, ça va, j'suis pas une crappée).


Ce midi on et allé sur une autre plage sur la côté Est. En vrai on a une bonne pause parce que tanuki San fait une sieste, mais si tu voyais le boulot qu'il se tape tu comprendrais.















Du coup j'essaye de faire une sieste aussi mais souvent après 10 minutes je me sens comme l'enfant parmis les adultes, je regarde autour mais je sais pas faire pareil. Mon heure de sieste c'est 3h, pas midi. 


Du coup, je lis mon livre, 
en pensant à mes amies dans toutes les langues que j'arrive à emprunter (Paola et ses boucles folles sur le même bouquin, Lea et cent ans de solitude sous un coussin qui sent l'après shampoing de l'occitane, Ginny sous le soleil bleu au dessus de 100 livres ouverts, Lea et toutes ses passions littéraires sous son air innocent de parisienne),
en rêvant à des endroits ettouffé de poussières brûlantes (faut lire cet auteur pour la sentir), 
en souriant à des blagues qui remontent, en chassant de la main les mouches comme les craintes qui n'aident pas, 
et en plissant les yeux sur des doutes que je ne connaissais plus, des doutes "chat en boule à la place du cœur" comme le dit Muriel Barbery, des doutes en forme de trains qui se croisent et s'aperçoivent et se touchent lorsqu'ils sont à l'arrêt. 


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Ah bon?