Fang au Japon: Dans le désordre... Tanegashima youpi.

Aujourd'hui on a cueilli des échalotes. En cassant les mottes de terres on a parlé en japonais avec 4% d'anglais de pourquoi les vegan mangent pas de miel, de pourquoi les gouvernements ne légalisent pas le cannabis, de comment avant la seconde guerre mondiale la weed faisait partie de la culture japonaise à fond (je ne consomme aucune drogue, y compris cannabis et alcool), de est ce qu'il y a des typhons en suisse, et de l'extrême gentillesse du fermier-sensei qui loue des terres et offre son savoir à mon hôte, Kentarou San. Nan mais bisounours gentil qui nous ramène des jus et des Mochis au sucre de l'île avant même de nous avoir rencontré. Après, sa femme, même pas elle l'avait dit que tu savais qu'elle était à fond dans les plantes et l'homéopathie. Même pas on parle la même langue, ben on a parlé de bergamote et on a fait des blagues sur le comportement du chien.

Kentarou San a avant tout voulu nous acheter des bottes de Ninjas parceque "good feeling under earth" et je pense ouvrir un business parce qu'elles serait trop à la mode en Europe. D'où les photos contractuelles qui suivent.

Après, ils mangent pas du tout comme le reste du Japon ici, ils mangent des portions européennes, pas des assiettes d'oiseaux, du coup j'ai mangé bien plus que ce dont j'ai besoin (bah oui mais quand ta mère et ta grand mère t'apprennent depuis toute petite que tu dois manger, t'sais jamais si t'auras à manger demain,...) du coup j'ai dit ohhhh demain avant le boulot je voudrais aller courir! Et c'est la que j'ai compris toute l'amertume de la douleur qu'il y a dans la phrase "perdre une occasion de se la fermer". Parce que demain à 7h je voudrais dormir mais du coup je peux pas ne pas y aller. C'est à dire que l'honneur de mon pays est en jeu. ´tain.